Camions et bateaux colorés vus de haut

Si l’on résume généralement le transport et la logistique aux seules activités d’acheminement, de stockage et de transit, ce secteur d’activité propose de nombreuses opportunités de carrière. Les profils sollicités vont des postes qui ne requièrent aucune qualification à des fonctions où des compétences spécifiques sont exigées. Zoom sur cinq métiers méconnus du grand public.

Le lieutenant de pont

Il s’agit d’un officier de la marine marchande responsable de la navigation en mer et des manœuvres du bâtiment pour son appareillage et son accostage.

Une bonne capacité d’adaptation, du sang-froid et une aisance relationnelle sont requis pour se lancer dans une telle carrière. Il veille à l’encadrement des exercices de sécurité sur le navire. Il peut être amené à superviser le déchargement ou l’approvisionnement des marchandises. Cette fonction se rencontre aussi dans le transport des passagers.

L’affréteur

Dans le cadre de ses missions et de ses responsabilités, l’affréteur organise d’une manière globale ou ciblée le transport de marchandises.

Afin de garantir la qualité de la livraison et le respect des délais, il peut élaborer des solutions d’optimisation, comme le choix des voies d’acheminement. Il peut ainsi concilier le transport routier avec le trafic maritime ou ferroviaire. On le sollicite aussi pour sélectionner des sous-traitants. Il peut travailler à l’échelle nationale ou internationale.

Le déclarant en douane

Dans le domaine du transport et de la logistique, le déclarant en douane possède un rôle-clef. Pour réaliser les formalités administratives, il doit anticiper d’éventuels contretemps, et avoir de bonnes connaissances dans les notions d’import-export à l’international.

Son objectif principal est de minimiser le temps d’immobilisation des marchandises aux frontières ou sur les zones de transit, comme les ports. Il peut travailler pour le compte d’une entreprise, ou exercer son activité en tant que prestataire indépendant.

Le batelier

Bien qu’il puisse se spécialiser dans le secteur touristique, le batelier se charge du transport de marchandises sur les voies fluviales et les canaux maritimes.

Il doit se montrer autonome, et être en bonne condition physique pour mener à bien son activité. Si le fret fluvial reste peu démocratisé en France, il dispose d’un fort potentiel de développement pour se substituer au transport de véhicule standard, comme les chemins de fer ou les axes de circulation routière. La capacité des péniches ou des convois fluviaux se révèle économe en matière d’acheminement.

Le loueur de véhicules industriels

Sur bien des aspects, ce métier est assimilable aux fonctions d’un gestionnaire de flotte automobile.

Il s’occupe de la bonne conformité de ses véhicules, veille au suivi d’entretien, planifie les locations… Des véhicules utilitaires aux camions frigorifiques, il s’adapte aux besoins de ses clients professionnels, et peut proposer des services annexes, comme la mise à disposition d’un chauffeur, ou le stockage de marchandises.