De nombreux domaines d’activité nécessitent un suivi des compétences et du savoir-faire de son personnel. Le secteur industriel est particulièrement concerné par cette approche afin d’encadrer une équipe, une entreprise ou un groupe de salariés en formation. Quels sont les débouchés pour partager ses connaissances ou diriger un groupe de personnes ? Vers quel parcours scolaire et professionnel se tourner pour lancer sa carrière ou se reconvertir ?
Les principales missions d’encadrement dans l’industrie
Un poste de manager ou de chef d’équipe en industrie se charge de la gestion et de l’organisation pour son service ou sa ligne de production. Il peut avoir sous ses ordres des conducteurs d’engins, ainsi que des opérateurs. En complément d’une spécialisation propre à l’activité de l’entreprise, il est responsable du respect et de l’application de la réglementation intérieure. Cette dernière peut porter sur l’hygiène ou la sécurité.
Les postes de coordinateur ou superviseur sont accessibles après un parcours scolaire professionnel. Dans l’idéal, un CAP/BEP suivi d’un bac pro et d’un BTS en mécanique, production, ou conception industrielle. Une expérience sur des fonctions similaires est généralement requise. La maîtrise de l’anglais et celle de l’outil informatique constituent des atouts non négligeables dans la profession.
L’intérêt du lean management pour un poste d’encadrement en industrie
Lorsqu’on est amené à occuper un poste d’encadrement, il est essentiel de disposer des moyens et des connaissances nécessaires à une gestion saine de son activité. Le fait de suivre une formation en lean management permet d’améliorer sa production sur plusieurs points. L’approche comprend les leviers d’optimisation suivants :
- La gestion des stocks en privilégiant la méthode du « juste à temps » ;
- La prise en charge de la logistique : des préparations de commandes à l’expédition de la marchandise ;
- L’estimation de la charge de travail selon la disponibilité des moyens humains et matériels ;
- L’élimination des interférences telles que le gaspillage de matières premières, les ruptures de flux pendant la phase de production.
Le principe repose sur des processus d’amélioration continue qui évoluent selon les besoins et le développement de l’entreprise. On dispose alors d’indicateurs de performance fiables.
Devenir formateur pour des professionnels et des industriels
Il est également envisageable de suivre une formation de tuteur afin de maîtriser les techniques et outils pédagogiques pour partager un savoir-faire. Des organismes privés proposent des sessions sur plusieurs journées ou semaines. L’apprentissage sur le terrain est une clef pour transmettre des connaissances et garantir la continuité d’une production, et ce, quelle que soit l’échelle de la structure. Cette possibilité s’inscrit aussi dans une démarche de veille informative sur les dernières méthodes et innovations technologiques disponibles.