Depuis le 1er septembre 2015, bus et autocars affectés au transport de personnes doivent être équipés d’un éthylotest anti démarrage. Cette mesure, destinée à prévenir les accidents de la route engendrés par l’alcool, risque de s’étendre aux conducteurs arrêtés plusieurs fois en état d’ébriété.
Soufflez… démarrez !
Ce dispositif analyse l’haleine de son utilisateur. En cas d’un taux d’alcoolémie supérieur à 0.10 mg par litre d’air expiré ( soit une unité d’alcool), l’éthylotest empêche immédiatement le démarrage du véhicule. Le fonctionnement est simple : une pièce de contrôle installée derrière le tableau de bord bloque l’alimentation électrique du démarreur. Toutes les données, enregistrées sur la mémoire du boitier de contrôle, peuvent être téléchargées et compilées dans un fichier externe.
Fiable, il réagit uniquement avec grande sensibilité à l’alcool éthylique. Les autres substances telles que la fumée de cigarette n’ont aucune incidence sur le résultat mesuré
Vers une utilisation généralisée de l’éthylotest
Un mois plus tard, vendredi 2 octobre, le gouvernement présentait ses nouvelles mesures pour endiguer le taux de mortalité élevé sur les routes françaises. Même si l’éthylotest anti démarrage n’en faisait pas partie, ce système sécuritaire commence à faire parler de lui. Ainsi, certaines villes en font la promotion. Le parquet de Dijon souhaite obliger les individus condamnés à plusieurs reprises pour conduite en état d’ivresse à installer ce fameux éthylotest. Deux volontaires ont d’ailleurs décider de tester le procédé. Déjà proposé comme alternative au retrait de permis entre 2004 et 2011, il pourrait, dans quelques années, se généraliser sur tous les véhicules. Découvrez également la gamme Voitures avec des produits comme des thermocontacts et horamètre.