Le travail en intérim gagne du terrain en France. Plébiscités par de nombreux secteurs d’activité, les contrats de mission temporaires classique et en CDI peuvent en effet être très intéressant pour un salarié comme pour une entreprise. Le point en 10 questions.

Qu’est-ce qu’un travail en intérim ?

Un travail en intérim est régi par un contrat de mission entre une agence de travail temporaire et une entreprise. Le travail s’effectue sur une durée prévue et peut être renouvelé par l’employeur. Les raisons d’avoir recours à une agence d’intérim sont nombreux : remplacer un salarié, assurer une production accrue pendant une durée donnée, prendre un emploi saisonnier, attendre l’arrivée d’un salarié embauché en CDI, etc.

Quelles est la durée maximale du contrat d’intérim ?

La durée maximale d’un contrat en intérim dépend de la nature de la mission, renouvellement compris. Cette durée est généralement de 18 mois, sauf pour :

  • Les cycles de formations effectués en apprentissage. La durée maximale est alors de 36 mois.
  • Les missions à l’étranger, les commandes exceptionnelles à l’export et le remplacement d’un salarié parti avant la suppression définitive de son poste. La durée maximale est alors de 24 mois.
  • La réalisation de travaux urgents pour mesure de sécurité et l’intérim dans l’attente de l’arrivée d’un salarié en CDI. La durée maximale est alors de 9 mois.

Intérim classique ou CDI-i ?

La différence majeure est que le CDI-intérimaire (CDI-i), propose des missions longues durées aux salariés. Ces derniers ont le droit à des jours de congés payés, et sont donc rémunéré même en l’absence de mission à effectuer dans leur entreprise. L’inconvénient, c’est que le travailleur choisit rarement leur période de carence.

Quels secteurs d’activités sont pris en charge par l’intérim ?

Il existe des offres d’emplois en intérim dans tous les secteurs : agriculture, service à la personne, animation jeunesse, service en salle, maraîchage, vendanges, conditionnement, mise en rayon, BTP, télécommunication, hébergement et restauration, administration publique, activités pour la santé humaine, etc.

A quel âge travailler en intérim ?

L’âge minimum légal pour travailler en intérim est 14 ans (notamment dans les secteurs industriels). Des missions, plus limitées, peuvent être adaptées aux jeunes de 16 ans. Sinon, l’intérim est ouvert à tous sans condition dès 18 ans.

Combien gagne-t-on en intérim ?

Tout dépend des missions. Selon le Service Public, le travailleur intérimaire doit bénéficier du même salaire qu’un autre salarié de l’entreprise après sa période d’essai, à qualification et poste de travail équivalent. Les primes et accessoires de salaires, s’ils sont prévus dans l’entreprise, doivent aussi être donnés au travailleur intérimaire.

Est-ce que l’intérim compte pour la retraite ?

Oui, vos périodes de travail en intérim sont prises en compte pour la retraite. Il faut au moins 1 482€ pour valider 1 trimestre en 2018 et si votre salaire vous permet de valider 4 trimestres, la durée de votre assurance sera la même que si vous aviez travaillé en continu. La règles est en fait la même quel que soit votre contrat de travail.

Comment calculer les indemnités de fin de mission (IFM) ?

A la fin de chaque mission, si cette dernière n’est pas immédiatement suivie d’un CDI au sein de l’entreprise qui lui a proposé un contrat en intérim, le salarié a le droit au versement d’une IFM (ou prime de précarité). Le montant minimum doit être égal à 10% de la rémunération totale brute due au salarié.

Peut-on démissionner d’un contrat en intérim ?

Oui. Le contrat peut être rompu de manière anticipée pendant la période d’essai (sans motif particulier), en cas de force majeure, suite à une faute grave de l’employeur ou en cas d’embauche du salarié mis à disposition pour un CDI.

Comment s’inscrire dans une agence d’intérim ?

S’inscrire dans une agence d’intérim à Rennes, Montélimar ou quelle que soit votre commune de résidence, est une chose facile à faire. Il vous suffit de vous présenter dans l’établissement de votre choix avec une pièce d’identité, un certificat de travail, vos diplômes, votre CV, un justificatif de domicile, un RIB ainsi qu’une photocopie de votre carte vitale.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à parcourir le site du Service Public à cette adresse : www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11215